jeudi 25 décembre 2014

Kitsch


J'ai toujours trouvé les fêtes de fin d'année assez kitsch: en voilà la preuve...

dimanche 14 décembre 2014

Rencontre avec le Père Noël


Il aura fallu quelques minutes avant que Milo n'accepte de s'approcher... 
Avant cela, il lui criait de loin: "je veux un dinosaure volant !"

mercredi 10 décembre 2014

Video killed the radio star...

Jusqu'à ce matin, il pensait qu'à la radio on n'écoutait que de la musique:
"Maman, c'est la radio qui a mangé la télévision ?"

samedi 6 décembre 2014

Le sapin aux 1000 facettes


Je n'aurais jamais pensé qu'un sapin pouvait devenir le terrain de jeu de Milo pour tout le mois de décembre. Il aura passé beaucoup de temps à changer les décorations de place, à rapprocher les pingouins, à provoquer des conversations entre oiseau et souris, à mettre le dromadaire dans les étoiles, et énumérer les couleurs des petites boules de Noël. Un sapin en perpétuel mouvement !

dimanche 30 novembre 2014

mardi 25 novembre 2014

Family love

Un bruit de clé dans la porte...
Milo: " C'est mon papa qui arrive !!! Maman, fais un câlin à ton mari !"

dimanche 26 octobre 2014

"Il est où le Capitaine, maman ?"

Le Vaisseau de Franck Gehry - Fondation Louis Vuitton

Des baguettes coréennes pour un p'tit mangeur de pâtes...

Ce n'est pas parce que Milo a un père italien qu'il ne doit manger que des pâtes italiennes. Et qui plus est avec une fourchette. Et pourquoi pas les nouilles asiatiques ? Et pourquoi pas avec des baguettes ? Et pourquoi pas avec des baguettes pour enfant ? Et pourquoi pas avec des baguettes pour enfant tout droit rapportées de Corée du Sud par le dit père italien ? Et pourquoi pas manger des pâtes italiennes avec des baguettes coréennes ? Avec le petit pingouin Pororo, personnage du dessin animé coréen du même nom qui raconte ses aventures et celles de ses amis dans le village enneigé de Porong Porong Forest et qui apprennent à chaque épisode des leçons pratique et morale, on apprendra ici que les baguettes coréennes peuvent aussi servir aux petits italiens qui vivent un peu plus à l'Ouest. Mais elles peuvent être également un prétexte pour manger des nouilles asiatiques un peu plus à l'Est. Il n'y a plus qu'à les mettre dans leur jolie petit boite de rangement et de prendre nos billets d'avion... ou d'aller au restaurant... ou de s'inviter  à déjeuner chez Marco et Sohae...

vendredi 10 octobre 2014

samedi 23 août 2014

samedi 16 août 2014

J'ai piscine !

Dans la piscine avec Milo:

- "Viens nager avec moi jusqu'au bout de la piscine !"
- "Non ! C'est MON nager !"

vendredi 15 août 2014

Oooops !


Quand tu préviens la babysitter de ton retour imminent à la maison...

vendredi 8 août 2014

Oeil de biche

Milo, ce matin, en voyant mes yeux maquillés (eye-liner turquoise sur les paupières):
"Tu t'es dessinée, Maman ?"

lundi 28 juillet 2014

Anthropologie des jardins d'enfants

J'ai un nouveau scénario à proposer a Camille Cottin pour sa série "Connasse" sur Canal Plus ! Celui où la mère d'un gamin s'en prend violemment à Milo en l'arrachant de la moto abandonnée par son fils et en disant: "Descend ! C'est pas à toi !". Moi je dis "Connasse" !

dimanche 20 juillet 2014

La soupe est prête !

"Elle est prête la soupe, maman ?" me lance-t-il puissamment depuis le trottoir alors que je lui fais coucou par la fenêtre de la cuisine. Ca fait longtemps que je pense à publier les recettes du soir... Depuis septembre dernier lorsque nous avons ajouté la soupe à son alimentation du soir...  Alors, voici une nouvelle recette dans la catégorie "Les petits pots de Milo".

Ingrédients pour un bol de soupe:

- une courgette
- un demi poivron rouge
- 2 kiris

Peler la courgette et le demi poivron rouge. Les couper respectivement en rondelles et en lamelles. Les mettre dans le bol du BabyCook et faire cuire à la vapeur. Il n'est pas nécessaire de garder l'eau de cuisson. Puis passer les légumes avec 2 kiris. Servir !

lundi 14 juillet 2014

Réaménagement du territoire

Ce n'est pas parce que l'été est pluvieux, qu'on ne peut rien faire ! Alors c'est le moment idéal pour faire des ajustements à la maison... Une cave encore pleine de cartons du déménagement de novembre dernier ? Hop ! On ressort sa boite à outils, ses boites Sentou, ses guirlandes de la Case du Cousin Paul et on plante des clous ! On y met quelques objets, fragiles de préférence pour ne pas frustrer le petit gars ! Puis vient le tour des lumières, une prise multiple, l'oursin en porcelaine de Mamido et le tour est joué ! Voilà c'est fait ! Chambre terminée ! Bon, maintenant, il y a du boulot au salon...

mercredi 2 juillet 2014

Mariage plus vieux, mariage heureux


Mamido: "Tu vois, Papi c'est le mari de Mamido !"
Milo: "Non ! C'est MON Papi !"

samedi 28 juin 2014

Linguine aux langoustines et Cognac

Deuxième essai réussi. Il faut dire que le premier était déjà bien, mais là le chef italien était encore plus inspiré. Il s'est déchainé ! A la première bouchée, je vois le port du Guilvinec. A la deuxième, je fais une promenade de bord de mer sous une pluie battante. A la troisième, je suis sur le ferry pour les Glénans. A la quatrième, je bois un verre de Cognac auprès d'un feu de cheminée, chaussettes en cachemire aux pieds. A la cinquième, je respire les embruns de toute la côte bretonne. A la sixième bouchée, je... rien... j'ai fini mon assiette... Papa, cette recette est pour toi. Fais-en bonne usage.

Ingrédients pour 4 personnes:
- 20 langoustines du Guilvinec
- 2 têtes d'ail
- 2 cuillères à soupe de crème fraîche
- un petit verre de Cognac
- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
- un petit bouquet de persil plat
- 400g de linguine (de Cecco si possible)
- une échalote de Bretagne
- une grosse cuillère de concentré de tomate

Pour le fumet:
- un verre de vin blanc
- 2 cuillères d'huile d'olive
- les têtes de 16 langoustines
- une carotte
- une branche de céleri
- un oignon

Mettre 4 langoustines entières de côté pour la garniture des 4 assiettes. Décortiquer les 16 autres langoustines et garder les têtes pour le fumet. Dans une casserole, faire rissoler dans l'huile d'olive la carotte, le céleri et l'oignon hachés. Ajouter les têtes de langoustines et le verre de vin blanc, puis un litre d'eau chaude. Saler. Laisser réduire jusqu'à obtenir 250 ml de liquide. Puis réserver dans un saladier le fumet passé au chinois. Dans une poêle, faire revenir l'échalote finement hachée et l'ail. Faire dorer les queues de langoustines décortiquées et ajouter le Cognac. Une fois évaporé, saler et poivrer. Mettre les langoustines poêlées de côté et réserver l'échalote et l'ail. Dans une poêle à hauts bords, verser le fumet et ajouter le concentré de tomates, verser la crème et mélanger le tout. Laisser réduire. Ajouter les queues de langoustines, l'échalote et l'ail cuits, le persil ciselé, et éteindre le feu. Faire bouillir les linguine dans l'eau salée. Pendant ce temps, poêler les 4 langoustines entières dans la poêle qui a servi précédemment. Passer les linguine. Les verser dans la poêle contenant le fumet crémeux. Mélanger sous le feu. Servir dans les assiettes et ajouter les langoustines entières. Je vous souhaite un agréable voyage !


mardi 24 juin 2014

Et un p'tit coup de rouge aussi ???

- Tu veux des pâtes ce soir Milo ?
- Non ! C'est pas bon pâtes !
- Qu'est ce que tu veux manger alors ?
- Des tomates et du saucisson !

Manque plus que le p'tit coup de rouge....

samedi 14 juin 2014

Retrouvailles


C'est toujours très émouvant de les voir se retrouver... 
Mouna !

samedi 24 mai 2014

mercredi 23 avril 2014

Torre del Oro

Il faut l'imaginer recouverte d'azulejos dorés plutôt que d'un mélange de chaux et de paille pour expliquer son nom de Tour d'Or. Construite sur les bords du fleuve Guadalquivir au 13ème siècle, cette tour avait des fonctions militaires (d'observations). De style almohade, sa base est dodécagonale (il n'est jamais trop tard pour ajouter un nouveau mot à son vocabulaire...). Elle aurait également servie à stocker les métaux précieux rapportés par la flotte espagnole. Elle abrite actuellement le musée maritime de Séville et symbolise l'importance de l'activiteé portuaire de Séville. Située sur les berges, à quelques pas des arènes, sur une jolie promenade qui peut se faire depuis le parc Maria Luisa jusqu'au pont menant à Triana, elle sera une occasion pour faire une halte à l'ombre d'un palmier.... Si à tout hasard, vous y trouvez le cheval de Zoro, merci de nous le retourner...

Plaza de España

Il aura fallu 14 ans pour construire cette place spectaculaire. Olé ! Un temps infini entre sa conception, sa réalisation et son achèvement. Juste à temps pour l'exposition ibéro-américaine de 1929. Un palais en croissant de lune, des canaux en demi-cercle, des galeries couvertes, des céramiques peintes, 4 ponts, du marbre, des briques. Une pure merveille mêlant styles mudéjar, néorenaissance et gothique. Arriver sur cette place sous une chaleur douce en calèche donne la chair de poule. Complètement surréaliste. Ce lieu a d'ailleurs servi de décor à un Star Wars et à Lawrence d'Arabie

mardi 22 avril 2014

Figue de barbarie

Ça faisait des semaines que nous l'attendions... L'un des petits compagnons de jeux de Milo l'avait attrapée de sa maman... Avoir la varicelle à 29 ans, c'est pas marrant. Alors que l'avoir à 26 mois, c'est rien du tout, ça passe quasi inaperçu... Voire, l'enfant n'a pas de fièvre mais seulement 3 boutons et il ne s'en souviendra même pas. Même pas mal ! Et puis, comme ça c'est fait... La prochaine personne que j'entends dire ça, je lui fais changer d'avis. D'ailleurs, si j'avais su que c'était possible, Milo aurait été vacciné. Parce que lorsque la varicelle se manifeste sous une forme légère elle peut aussi bien être diabolique. A en effrayer les espagnols qui vaccinent leurs enfants, eux, et qui ont donc oublié qu'une fois que les boutons sont bien secs, le malade n'est déjà plus contagieux ! Il a fallu un certificat pour qu'on nous laisse prendre notre avion retour pour Paris. Un certificat délivré par une hôtesse de l'air au moment du check-in après avoir réussi à la convaincre, en lui apprenant qu'une personne atteinte de la varicelle est contagieuse 3 jours avant l'éruption cutanée, que les boutons mettent 4 jours pour se développer en commençant par le thorax, puis les membres et enfin le visage. Que les boutons mettent en moyenne 3 semaines à s'estomper. Un peu plus et nous restions bloqués à Malaga... Tout ça pour dire que Milo a énormément souffert pendant les vacances. Nous avons quitté Paris il n'avait que 3 boutons dans le dos et 38 de fièvre. Une semaine et 300 boutons plus tard, nous rentrons à Paris. 4 jours de forte fièvre. Des boutons partout: dans la couche, le cuir chevelu, dans et derrière les oreilles, sur les paupières et le bord de l'œil, dans la bouche, sur le palais et les gencives, entre le doigts, sous les pieds. Et puis tous ces boutons font tellement mal que l'enfant hurle et vous dit: "Maman, (doli)prane ! Bobos partout !". Milo a souffert, à s'en casser la voix. Il n'a quasiment pas pu marcher pendant 3 jours. Il se frottait le dos contre tout ce qu'il pouvait (les pare-chocs de voitures dans les parkings), se grattait la tête comme un chien se gratte les oreilles. Un petit sac à puces... Il nous a fallu une nuit de dessins animés pour le distraire des démangeaisons, un tour en calèche pour le faire dormir dans mes bras et le couvrir de talc jusqu'au bout des cheveux pour faire sécher ses boutons... Sournoise et vicieuse, cette varicelle. Chers jeunes parents, vous qui n'êtes pas allés vacciner votre enfant, soyez courageux et sortez vos mouchoirs, vous allez pleurer...

lundi 21 avril 2014

Grenade, la bombe à eau

Cette photo, je la veux grande. C'est une photo unique, rare. Non, il n'y en a pas d'autres. Elle vaut chère. C'est la seule photo que j'ai pu prendre de Grenade où nous avons passé 4 heures dans un périmètre de 300m environ. Nous n'avons rien vu d'autre que cette place puis des trombes d'eau, rien sentie d'autre que la pluie ruisseler sur notre peau et le froid de l'air conditionné du Corte Inglés. Nous avons fait tout le tour de la Cathédrale de l'Incarnation sous une pluie battante, en courant avec la poussette, dans l'espoir de trouver l'entrée, espoir emporté par une petit affichette indiquant que le monument est fermé pendant la sieste... Trempés, nous nous sommes rabattu sur la grande enseigne pour rhabiller Milo de la tête aux pieds, puis direction le parking pour reprendre la voiture et rentrer à Malaga... A refaire donc.

dimanche 20 avril 2014

Le trône espagnol


En espagnol, chaise-haute se dit "trona"...
Ce qui laisse tout de suite augurer de la place de l'enfant dans la société !

Malaga

La première impression fut la bonne. Fraîchement débarqués de l´aéroport dans une voiture qui ne roule pas plus vite qu'une charrue tirée par un bœuf (une Mercedes classe A - cit. Porca putana di merda - bloquée à une vitesse de 60km/h jusqu'à ce qu'on trouve le bouton nous assurant un voyage aux multiples destinations), Malaga nous ouvre ses portes sur une avenue aussi charmante qu'exotique. Une sorte de Champs Elysées en bord de mer bordée de palmiers hollywoodiens et de carrioles à chevaux qui feront l'obsession de Milo (cit. Monter cheval). Et cette magnifique lumière de fin d'après midi, rose orangée, s'encrant furieusement sur l'Alcazaba. Un tableau. Nous sommes le dernier samedi de la semaine sainte. Les balcons sont encore recouverts de draps de velours rouges. Nous posons les bagages à l'hôtel Monte Victoria, maison de famille cossue, très agréable, et redescendons en ville à pied, mouflet à la main et poussette sous le bras par une petite ruelle semée de marches. Nous prenons la rue principale pour descendre jusqu'au centre. Et malgré le peu de voitures passantes, nous sommes effarés par le bruit de la route. Les pneus crissent à un point tel qu'on ne s'entend plus parler. Malaga c'est joli mais c'est épouvantablement bruyant... On dirait que les malagueños roulent avec des pneus neige ! Curieux... En entrant dans les ruelles piétonnes le sujet est vite oublié... On va boire un verre, manger quelques tapas et on va se coucher. Nous sommes littéralement emballés par l'ambiance détendue, estivale et par tout ce monde qui se retrouve en ville. Le lendemain, nous revoilà à descendre la petite ruelle qui nous mène à cette voie principale pour rejoindre la belle cathédrale de Malaga... La lumière du matin est parfaite pour quelques photos... Une voiture prend la rue piétonne. C'est vraiment dingue ce bruit. Bizarrement, c'est le même que sur l'asphalte. Et pourtant le sol ici est bien différent... Ça doit être les pneus espagnols... Il se met à pleuvoir. Nous accélérons le pas et je manque le vol plané du siècle ! Alors que j'imaginais Malaga comme la ville au bruit de gomme,  Raffaele, lui, a compris. La semaine sainte s'est terminée hier, des dizaines de processions ont traversé les rues de la ville. Et qui dit processions dit cierges. C'est la cire des bougies... 400 bougies par processions, 45 processions dans la semaine, de quoi cirer les parquets du tout Paris ! Ça coule. Ça colle. Ça couine. Le mystère est levé.

mercredi 16 avril 2014

Public ou privé ?

Public ou privé ? J'ai commencé ce blog il y a presque 3 ans. En mode public, depuis le début. C'est un petit jardin, mais pas secret. Les secrets n'existent plus dès lors qu'ils se partagent. Les jardins, eux, s'épanouissent dès lors qu'on les entretient. Ce blog est un petit jardin que je prends un plaisir fou à nourrir, à bichonner, à arroser de mots et photos. C'est un jardin qui a commencé à pousser pendant ma grossesse, fruit d'un désir de créer, d'écrire, de photographier. Ce blog a germé, a bourgeonné, a fleuri. Il a aussi fané, dès que je m'absentais. On y plante une graine (un idée de billet), on l'arrose (une photo). On met au chaud (une réflexion). Ca pousse. On y met du fertilisant (des recherches, des expériences). Ca continue de pousser. La tige se renforce, produit des branches (déclenche des idées), puis des feuilles (conduit à des conclusions), parfois des épines (provoque des débats). On ratiboise aussi (on efface et on recommence). Puis la plante est viable (le billet est publié). Et parfois, le vent y apporte de nouvelles graines (des inconnues - souvent de jeunes mamans - m'écrivent) et une fleur apparait (une nouvelle amitié, un remerciement, un compliment, mille et un encouragements). Ce blog est vivant. Il est aussi nourri par ceux qui le suivent. Je l'ai mis, pendant une courte semaine, sous une cloche (en mode privé). J'ai cru asphyxier. Alors je ne vais certainement pas m'en priver, ni en priver les autres. Le voilà à nouveau (respiration à plein poumon) !

dimanche 6 avril 2014

Nemo parisien

Le jour du marathon de Paris, je me suis fais celui de la poussette ! Plus de bus pour se rendre au Musée du Quai Branly. Même pas peur. Faut dire, avec Mamie, les kilomètres, on les avale. Et on court derrière elle. Alors nous voilà partis de la Porte de Champerret à pied pour atterrir, coincés par les coureurs, Avenue de New York. Pas de problème. C'est l'occasion parfaite pour faire un tour à l'Aquarium de Paris au Trocadéro. On quitte le bitume pour les profondeurs sous-marines, les terriens pour les poissons. Petit choc aux caisses, l'entrée est à 20 euros par adulte. Ouf ! C'est gratuit pour Milo (moins de 3 ans). Alors on se dit on va bien en profiter et regarder la moindre mini-crevette et petit bout d'algue flottant. Bon d'accord, l'entretien d'un aquarium coûte cher, et il y a une salle de spectacle avec des acteurs à rémunérer. On passe vite le couloir des eaux de métropole, se disant que les poissons exotiques sont plus attrayants... On arrive dans le couloir des eaux des Outre-Mer. Joli. On se croirait devant des tableaux vivants. Les aquariums sont énormes. On s'assoit sur les bancs pour récupérer. Milo se régale, lui. C'est fascinant pour un si petit ! Attend de voir les requins, Milo ! Mais non, beaucoup plus intéressant, le bassin aux gros poissons rouges où l'on peut tremper les mains ! Et en une petite heure nous avons fait le tour. Un petit frisson au passage des requins et hop on quittes les lieux, un peu déçu quand même... Et là, je me dis que c'est à l'aquarium de  Lisbonne qu'il faudrait emmener Milo... Bon, on poursuit notre tour. On a 12 km à mettre au compteur aujourd'hui... 

dimanche 23 mars 2014

2 ans, 1 mois

Quoi ??? Ca fait depuis le 14 août que je n'ai rien écrit sur la croissance de Milo ? Plus de 7 mois ??? Mais je suis horrifiée ! Tout comme lui (photo ci-contre) ! "Maman ! T'es où ?  Rega'de ! Au travail !"... Aïe aïe aïe ! Bon, d'accord... Ca ne va pas, il faut changer ça... Au moins c'est parlant: je n'ai pas eu une minute pour moi depuis l'été dernier en gros... Avec un nouveau boulot en septembre, une promotion en février, un enfant qui grandit vite et s'affirme royalement à l'âge de 2 ans et 1 mois... La sentence tombe: on ne voit pas le temps passer. Milo pèse maintenant pas loin de 14kg et doit effleurer les 90 cm. Mais c'est rien à côté de tout ce qu'il fait, et dit. On range le carnet de santé au placard. On oublie la pédiatre et on découvre l'hôpital ! Ben, oui, c'est tellement plus drôle de se faire recoudre parce qu'on s'est encastré la tête dans un radiateur en essayant de faire de la trottinette avec une petite voiture chez la nounou. Trois points de suture, ça en jette ! C'est mieux qu'un vaccin contre le tétanos ou une courbe de croissance, nan ? Et faire descendre sa température à 36.1 degrés, devenir tout bleu comme un schtroumpf et trembler comme une feuille, c'est bien ça aussi hein ? A côté, la pesée, c'est du gâteau et c'est moins rigolo ! Maintenant, Milo peut enfin crier "l'hôpital !" quand on passe devant tous les soirs à vélo, au lieu de dire "qu'est ceuh c'est çaaaaa ?". Il est arrivé au stade où il peut reconnaître Valou qu'il n'a pas vu depuis 1 mois, désigner un tapir et un fourmilier sur le petit livre de Deyrolle, imiter le caméléon, répéter les mots "merde, putain" et inventer des mots... Une imagination débordante ! Que dire devant un gosse qui vous montre du doigt un moulin à eau en disant "vélo à bulles" ou qui vous dit "encore fleurs !" en plongeant sa main dans un saladier de popcorns ? Et comment lui faire comprendre que la petite tâche qu'il a sur le creux du coude n'est pas une "fourmi" mais un grain de beauté ? Que le personnage africain dans le livre des pirates n'est pas "Kirikou" ? Comment ne pas sourire lorsqu'il dit "la lune c'est cassée" car elle n'est pas ronde ce soir là mais en croissant ? On a qu'une envie devant tout ça: que ça ne s'arrête pas. 

dimanche 23 février 2014

Fondants au dulce de leche

Quand on a un papa qui voyage en Amérique latine, c'est une obligation qu'il rapporte de l'arequipe. C'est une compensation à son absence ! Enfin... quand l'arequipe est là, Raffaele l'accompagne... Fausse excuse donc... Mais nous avons quand même attendu l'occasion de l'anniversaire de Milo pour la consommer... Cette confiture de lait est très populaire sur le continent américain mais en France on s'est attribué sa découverte à tort... Ce n'est pas un cuisinier de l'armée napoléonienne qui l'a inventée puisqu'elle était déjà commercialisée au Chili en 1620. La bonne nouvelle, c'est que cette confiture de lait est également très populaire en Espagne et plus spécialement en Andalousie où on l'utilise pour faire ces délicieux alfajores que j'adore... Et ça tombe plutôt bien puisque nous partons pour une virée à Malaga, Séville et Grenade à Pâques !

Pour 8 fondants:

- 200g de confiture de lait
- 100g de beurre
- 40g de farine
- 2 jaunes d'oeuf
- 2 oeufs entiers

Faire chauffer le four à 200 degrés. Dans une casserole, faire fondre la confiture de lait avec le beurre sur feu doux. Retirer du feu et laisser refroidir un peu. Ajouter les oeufs et les jaunes, bien mélanger. Incorporer la farine et le sucre. Remplir les moules. Mettre au four pendant 12 mins. Simple, rapide et très efficace !

Tanti Auguri


Joyeux anniversaire mon p'tit bonhomme ! 
Tu fais notre bonheur depuis 2 ans : MERCI !

samedi 15 février 2014

Oh oh cavallo, oh oh !


Un moment magique: l'expression de son visage un fois sur le dos de ce poney. Au point de se demander où lui faire plaisir sans retourner constamment au Parc Monceau. Ces petits poneys, on les trouve aux quatre coins de Paris: au Bois de Boulogne (près des barques du lac Inférieur et au Jardin d'Acclimatation), au lac de Saint-Mandé, au Parc Montsouris, au Jardin du Luxembourg, aux Buttes-Chaumont et au Parc Georges Brassens. Autant dire qu'il peut en faire partout où l'on va... Les ballades se déroulent en général les mercredis, les weekends et pendant les vacances scolaires. Le ticket est un peu cher (environ 2,70 Euros) mais ce sourire n'a pas de prix !

123 ciseaux

Lorsqu'on a cherché des années le coiffeur pour soit, celui qui vous trouve la coupe idéale, quelle que soit la longueur souhaitée d'un rendez-vous à l'autre, la coupe qui n'a pas besoin de brushing, ni de fer à lisser ou à friser, celle qui se discipline à coup de rien du tout, ce coiffeur, on s'y accroche, on le suit partout jusqu'à son nouveau poste en banlieue parisienne... Sauf qu'on ne peut pas se permettre une telle fantaisie pour un enfant de 2 ans. Alors, on cherche un coiffeur spécialisé petits gabarits, celui qui sait couper les cheveux de soie sans ratiboiser les oreilles de nos chérubins, on cherche l'institution. Et l'on trouve 123 ciseaux ! Que ce soient les fauteuils avec volant façon tracteur, le petit cheval de manège ou encore la moto, tout le mobilier et la décoration sont adaptés aux goûts des enfants. On peut aussi passer des dessins animés aux plus réfractaires aux coups de ciseaux ou encore les faire patienter dans la salle de jeu jusqu'à ce que leur tour arrive. Le temps d'attente est plutôt court, le temps d'action est de 15 minutes et l'enfant repart avec une coupe qui ne les dénature pas... et un petit cadeau !

samedi 25 janvier 2014

Bar en croûte de sel

C'est curieux cette manie de manger du poisson quand viennent ou finissent les fêtes de fin d'année... Une culpabilité mal cachée ? Voici une recette facile, efficace mais surtout sans odeur. Pour un bar non écaillé d'un kilo, il vous faudra un kilo de gros sel et 2 blancs d'oeufs, un four préchauffé à 210 degrés et un lèche-frite. Recouvrez la plaque du four de papier sulfurisé. Mélangez les blancs d'oeufs avec le sel et étalez un peu de ce mélange en une couche de 1,5 cm sur la plaque. Posez votre poisson dessus et recouvrez-le de la pâte de sel restante en façonnant la croûte avec les mains. Enfournez 35 mins puis laissez reposer 10 mins avant de briser l'igloo de sel avec un couteau à pain. Retirez la couche supérieure et la peau du poisson viendra avec. Il ne manque plus qu'un petit accompagnement végétal. Attention, ce plat est pour 2 personnes gourmandes qui n'ont quasi rien mangé à Noël, bien sûr...